Vendredi 22 février 2019, 8h51. Après notre traditionnel petit-déj au Crillon. On se hâte de rejoindre l’entrée du festival et il y a du monde. Du beau monde. Tiens, une petite tête blonde nous accompagne, c’est la petite Alana qui est déjà accroc au FIJ 😉
Première journée officielle du FIJ, le public va arriver à 10h. On a donc largement le temps de trouver une table. On se dirige vers le stand des Pixie Games pour tester Paladins du Royaume de l’Ouest. Mais peu d’animateurs aussi tôt. Du coup, une gentille animatrice nous invite à sa table… mais ce n’est pas le même stand.
Partie 9 : Samsara
Samsara, c’est édité par Oka Luda, et ça raconte l’atteinte du Nirvana. Ici, tout est histoire de chakras et de bon choix. On vit et on se réincarne constamment, à la recherche des amulettes qui nous permettront de gagner la partie de devenir éternel.

Le jeu est un classique deckbuilding ? Et bien non. Déjà, chaque carte de la roue du ying et du yong (le plateau central) représente un moment de notre vie. Dans ce jeu, on naît, on grandit, on se marie, on a des enfants, on meurt. Et on se réincarne. Et on recommence. Et donc, c’est un deckbuilding avec un plateau et on tourne en rond.

Mais en plus, chaque choix que l’on va faire va nous offrir du bon karma (quand les choix sont bons) mais aussi du mauvais karma (quand ils sont mauvais). Le mauvais karma vient polluer le deck et c’est compliqué à s’en débarrasser.

L’objectif est d’être le premier à accumuler 5 amulettes, que l’on acquiert avec les cartes achetées pendant nos différentes vies. Chaque personnage a en outre des bonus spécifiques à chaque amulette achetée.

Bilan : C’est vraiment plaisant. On a eu beaucoup de plaisir à jouer et le thème nous a bien plu. Mais pas d’achat.
Partie 10 : Dungeon Academy
Retour chez Matagot. Et une table avec un petit jeu nous attend. Bien illustré et avec plein de dés dans un univers médiéval fantastique. Tout ce que j’aime. Mais le jeu n’est pas encore édité, il est encore en format « prototype ».

C’est une variante du roll & write, à savoir qu’on lance des dés et qu’on écrit sur une feuille en fonction des tirages. Il y en a plein depuis quelques années, comme les Penny Papers ou l’excellent Très Futé. Bon, ici c’est presque cela. Sauf que les dés vont former un donjon et nous avons 45 secondes pour y entrer, tuer des monstres avec la magie ou par la force brutale, boire des potions et sortir.

C’est simple. C’est expliqué en quelques minutes. C’est rapide et c’est fun. Et en plus, on peut se représenter avec un personnage du genre le magicien, fort en magie bleue, ou le barbare, maître de la force brutale rouge.

Bilan : Véritable coup de cœur pour ma part. J’ai A-D-O-R-É ! Achat dès sa sortie, prévue ce printemps apparemment.
Partie 11 : Wingspan
Magnifique !! Ce jeu est de toute beauté et son matériel juste incroyable. Quel remarquable travail d’édition, BRAVO Stonemaier Games et Matagot. Wingspan, tel est son nom. Mais est-il aussi bon que beau ? Alana ayant rejoint Tessa, Rohan et moi-même allons jouer avec 2 autres personnes.

Ici, le thème est très particulier. On ne vas pas terrasser des dragons, voler ses camarades ou survivre en milieu hostile. Non. Ici, on va observer les oiseaux. Les attraper. Collectionner leurs oeufs. Remplir des objectifs (bein oui c’est un jeu quand même).

Le plateau du joueur est composé de 3 zones représentant les milieux naturels de la plupart des oiseaux : la forêt, la plaine et l’eau. Chaque oiseau « capturé » sera placé dans son milieu naturel et améliorera la capacité d’actions quand on activera ce milieu naturel. Oui. On peut « activer » un milieu naturel afin de choisir des dés de nourriture ou faire pondre des œufs à ses oiseaux ou encore… piocher des cartes objectifs.

En fin de partie, place à l’usine à points en fonction des oiseaux, cartes bonus, objectifs, nourriture stockée et cartes recouvertes… bein oui, ça reste un jeu 😉

Bilan : Même si le thème n’est pas mon dada, je me suis laissé envoler dans ce jeu et je dois avouer que j’ai beaucoup aimé. Rien d’extraordinaire mais la qualité du matériel et la mécanique bien ficelée devraient plaire à beaucoup. Mais pas d’achat.
Partie 12 : Corinth
On rejoint ensuite Noé et Sam et on se pose au stand monothématique de Days of Wonder (ce n’est pas une critique, loin de là, c’est juste que Days of Wonder se focalise toujours sur un seul jeu pendant le FIJ). Cette année, c’est Corinth qui est à l’honneur. Un roll & write (encore un!) qui est fortement inspiré de Yspahan (même auteur mais chez feu Ystari).

Les règles sont simplissimes. A chaque tour, un joueur lance les 9 dés et place les plus petits sur la chèvre et les plus grands sur la pièce d’or. Les autres sont positionnés du plus petit au plus grand sur les lignes en partant du bas. Ensuite, le joueur choisit une ligne de dés et l’applique sur sa fiche. Les autres font pareil avec les dés. Ensuite on recommence avec un autre joueur jusqu’à ce que le nombre de tours définis par le nombre de joueurs soient joués. Vous avez tout compris ?

Au fait, Corinth représente un port marchand et les dés le type de marchandises que l’on va trouver au port. On va prendre cette marchandise et la revendre à des échoppes ou alors construire des bâtiments. On pourra aussi envoyer son intendant pour faire du démarchage et gagner ainsi de précieux points.

Bilan : Un très bon jeu rapide avec des bonnes possibilités de marquer des points et dont la chance, bien que bien présente, n’influe pas trop sur le jeu car on trouve toujours un moyen de marquer des points. Achat pour moi.
Partie 13 : Shadows – Amsterdam
Un nouveau jeu chez Libellud, un mix entre Mysterium et Codenames. Et oui, c’est possible, et le jeu s’appelle Shadows Amsterdam. Une enquête jouée en forme de course entre 2 équipes, la gagnante étant celle qui résout en premier 2 enquêtes.

Nous sommes des détectives privés. Chaque équipe désigne un joueur (l’informateur) qui va tenter de mener ses coéquipiers à trouver 3 indices et ensuite à les amener au point de sortie, en faisant attention à la police (qui n’aime pas les détectives privés).

Pour y parvenir, l’informateur choisit une image parmi un choix de 10 et la transmet à son équipe, qui devra interpréter cette image et se déplacer dans Amsterdam. L’autre équipe fait pareil et en même temps, il ne faut pas trop traîner.

Le côté de jouer en même temps avec l’autre équipe apporte un petit stress très motivant, mais qui peut amener à certaine prise de bec entre coéquipiers (pourquoi tu me donnes cette image alors que tu veux m’amener là ??). Rien de bien méchant heureusement.

Bilan : Si vous n’aimez pas Mysterium (mon cas), fuyez ce jeu. Si vous aimez Codenames (mon cas), donnez-lui quand même une chance. Je lui ai donné sa chance et ce jeu a su me convaincre. Pas d’achat pour ma part (j’ai déjà Mysterium et Codenames) mais Rohan l’a acheté.
Partie 14 : Dice Forge Rebellion
Dice Forge, c’est un grand classique chez nous. Après y avoir beaucoup joué, on avait hâte de tester l’extension Dice Forge Rebellion, afin de lui apporter une nouvelle jeunesse avec de nouvelles cartes et 2 nouveaux modules (le Labyrinthe de la Déesse et La Révolte des Titans).

Dice Forge, à la base, c’est une place à prendre parmi les Dieux. Rien que ça. Pour y parvenir, les Dieux nous ont donné des dés à forger pour prouver notre bravoure. Et donc, on forge nos dés (donc on achète des meilleures face qu’on pose direct sur les dés). Mais on peut aussi se balader pour affronter des épreuves qui nous apporteront moult récompenses.

Lors de notre partie, on a testé le module des Titans. A savoir que les Titans veulent connaître notre allégeance envers eux. Du coup, on pouvait interagir sur une piste qui, en fonction de notre position, nous apporterait des points en fin de partie (les Dieux) ou des bonus à jouer immédiatement (les Titans).

En nouveauté, il y a également les nouvelles cartes des épreuves, qui modifient complètement la manière d’appréhender le jeu de base. Il va falloir réapprendre à jouer.

Bilan : Une partie test concluante. Du plaisir. Du renouveau. Un achat pour notre famille et une dédicace en prime 🙂
Et sinon, quoi d’autres ?


















Alors, ça vous a plu ?
Et à bientôt pour le compte-rendu du 3ème jour du FIJ 2019 !
2 réflexions sur “FIJ 2019 – Cannes, 2ème jour”