Jeudi 21 février 2019, 8h02. ENFIN !!!!!!! Après une longue année d’attente interminable, est enfin arrivée l’heure du départ pour le pèlerinage annuel à Cannes. Et cette année, on est parti en familles. Oui, 2 familles au grand complet.

4 adultes et 4 enfants prêts à affronter la foule, à chercher des tables libres et à tester, jouer, s’amuser. La belle vie quoi !!!

Bon, vous entrez avec nous ??

Journée réservée aux « pros », les allées sont tranquilles. Beaucoup de tables, beaucoup de places. Une journée parfaite pour prendre des photos pour le blog et contempler l’art ludique. On s’engouffre dans le sous-sol (oui, dans ce festival, on ne monte pas les marches, on les descend…) et on rejoint le stand de Matagot.

Comme d’habitude, du matériel de ouf sur le stand et des super jeux de qualité.

Partie 1 : Sagrada
Premier jeu, le fameux Sagrada et ses magnifiques vitraux composés de dés. Nous sommes des artistes. En concurrence. Et on doit terminer la déco de la fameuse Sagrada Familia à Barcelone. Au début, chaque joueur va choisir le défi artistique qu’il veut effectuer en prenant une carte de composition qu’il glissera dans son vitrail. Un pool de dés sera lancé à chaque manche et le job consistera à respecter son design tout en gardant à l’esprit qu’il ne faut pas de dés adjacents de même valeur ou couleur.

On joue sur 10 manches et on a en plus une carte secrète avec une condition particulière qui nous est propre pour marquer plus de points en fin de partie.

Au final, un jeu simple mais pas simpliste (on se creuse les méninges pour que sa composition soit optimale), accessible car joué avec des filles de 8 et 9 ans.

Bilan : Tout le monde a aimé – pas d’achat mais Paula a hésité
Partie 2 : Bahamas
Sur une autre table se jouait une partie de Bahamas, un Galerapagos-like dans un avion. C’est l’histoire d’un braquage parfait… jusqu’à ce que l’avion dans lequel les joueurs-braqueurs se sont enfuis tombe en panne et va s’écraser.

Du joli matériel pour un jeu qui se veut rapide. Un joueur lance les dés, en choisit un et effectue l’action correspondante. Ensuite, il choisit un autre joueur qui n’a pas encore de dé et on continue ainsi. Le but est de sortir vivant de l’avion et avec le plus de butin.

Bilan : Rapide, fun et familial. Rohan l’a acheté.
Partie 3 : L’Île au trésor
Celui-là il était attendu, tant le concept est original. Nominé aux As d’or de surcroît, il y avait une furieuse envie de le tester. L’Île au trésor c’est l’histoire un pirate, Long John Silver, qui s’est fait capturer par son propre équipage car ils savent qu’un fabuleux trésor est enterré (secrètement) sur une île. Du coup, l’équipage le questionnent et lui les envoie sur de fausses pistes afin de récupérer lui-même son précieux, après s’être libéré.

Un joueur va jouer le pirate ligoté et les autres jouent un membre d’équipage. Attention, ce n’est pas un coopératif asymétrique (tous contre un) mais bien un compétitif collaboratif (chacun pour soi mais le partage d’information se fait en commun, mais pas tout heureusement).
Le matériel est très conceptuel, on dessine directement sur le plateau du jeu, qui représente l’île au trésor, et chacun recherche le trésor à son tour. Une boussole, un compas géant et de la perspicacité seront les outils de la réussite… mais nous on est pas arrivé jusqu’au bout de la partie car d’autres aventures nous attendaient.

Bilan : Original et beau matériel. Avec du recul, je l’aurai bien finie cette partie 🙂
Partie 4 : Candy Islands
Un jeu d’ambiance rapide (en prototype) présenté à Cannes. Très coloré et ludique, les joueurs ont semble-t-il apprécié, l’objectif étant de récolter des bonbons !
Bilan : Sympathique, à retester quand édité.
Partie 5 : Kingdom Run
Après une pause ensoleillée, direction au stand Ankama et son univers kawaii. Sur une table, Kingdom Run nous invite à s’asseoir. Se jouant jusqu’à 4 joueurs, il s’agit de devenir le Roi en gagnant une course. Le jeu est très clairement orienté enfants mais une bonne dose d’interactions entre joueurs peut facilement l’amener sur une table d’adultes.

A son tour, on lance 4 dés (que l’on peut relancer une fois) et on applique les effets : avancer, endormir un adversaire, s’accrocher à un adversaire devant pour lui passer devant, piquer des pièces d’or. Il y a 3 lacs à traverser et tomber dedans est fastidieux, mais on peut contourner le problème car quand une case est déjà occupée par 4 personnages, on passe devant.
Bilan : Un air de Lièvre et de la Tortue et surtout une excellente ambiance. Le jeu est plus subtil qu’il n’y paraît. Tout le monda l’a aimé mais pas d’achat.
Partie 6 : Draftosaurus
Draftosaurus, c’est l’histoire d’un zoo ayant la particularité d’abriter des dinosaures. Chaque joueur va piocher 6 dino-meeples, en choisir un et le placer dans un enclos. Ensuite les dino-meeples sont passés à son voisin et on « draft » jusqu’à ce que 12 dinosaures soient posés. Petite subtilité, le joueur actif lance un dé et le résultat sera une contrainte de pose pour les autres joueurs pour chaque dino. Ensuite on compte les points et on regarde qui a gagné. Et c’est tout.

Oui, c’est vraiment tout. C’est ultra-simpliste. Le plateau de chaque joueur est réversible et un parc alternatif en hiver est proposé pour plus de variétés.
Bilan : Surprenant tellement on prend du plaisir à drafter des dino-meeples. Les parties sont ultra-courtes (6 minutes, montre en main) mais on les aligne facilement. Achat pour Rohan et moi
Partie 7 : La petite mort
La petite mort, vous connaissez ? A la base c’est une BD qui raconte l’histoire de la fille de la grande faucheuse, la Mort. C’est du 2ème degré décalé. Ici la mort est un travail et la petite mort un enfant comme les autres…

Maintenant c’est aussi un jeu, édité chez Lumberjacks Studio. Le but du jeu est d’amener ses propres personnages vers une mort naturelle et paisible. Mais aussi de provoquer des horribles morts aux personnages des autres joueurs. C’est drôle et glauque à la fois. Ici, on enverra une maladie pulmonaire à un personnage et l’autre répliquera avec un suicide… c’est pas pour les enfants.

Le thème est drôle et dérangeant, mais on s’est bien amusé à chercher la mort à tout prix. C’est bien fait et les parties sont assez courtes (30 minutes). Il y a des objectifs communs à atteindre et la partie s’arrête dès que 4 objectifs sont atteints.

Bilan : Une belle partie et une « jolie » thématique, mais pas d’achat
Partie 8 : Top Face
Qui dit famille, dit forcément jeux familiaux ! Et là, Top Face, il assure. Edité par Buzzy Games, le but est de faire deviner des grimaces posées sur la table.

Bilan : Et les enfants ont ri, mais ils ont ri. C’est simple et efficace. Bravo pour ce jeu. Mais pas d’achat (encore).
Et sinon, quoi d’autres ?









Alors, ça vous a plu ?
Et à bientôt pour le compte-rendu du 2ème jour du FIJ 2019 !
🙂 🙂 🙂 cool …….
Bisous
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Un jour on ira ensemble, toi tu adorerais 😀
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