Et bein voilà, on savait tuer des zombies, vendre des vaches, conquérir des terrains, détruire des vaisseaux spatiaux, construire des bombes atomiques et aussi réparer des machines à rêves… mais on ne savait pas encore gérer un grand hôtel autrichien de la fin du 19ème siècle. Mais maintenant on sait!!

Imaginez. Vienne. Le palais de l’empereur François-Jospeh. Devant, une immense place digne des plus grandes armées. Et trois hôtels. Chacun dirigez par les plus grands directeurs internationaux : Von Stephan qui nous vient de Schweiz, Don Stef qui arrive tout droit d’Italie et Sir Bobby d’un Western Spaghetti.

Imaginez. 3 tables devant chaque terrasse (c’est pas beaucoup mais les places sont chères dans cette capitale). Ces tables, c’est la porte d’entrée des hôtels. Passage obligé pour chaque client qui daignera peut-être dormir dans ces établissements qui se veulent de luxe.

Les premiers clients arrivent déjà. Nobles, artistes, dignitaires et touristes du monde entier s’installent aux places vides des terrasses, en quête d’une bonne chambre digne d’eux pour la nuit… Oui, les artistes ne fréquentent que les chambres d’artistes (jaunes dans le jeu), les dignitaires (rouges) et les nobles (bleues) également ne rentrent que dans une chambre de leur rang. Heureusement que les touristes (en vert) ne sont pas regardant et occupent n’importe quelle chambre.

Un véritable jeu de gestion en 14 actions. Oui. 14. La partie durera 7 tours et chaque hôtel va pouvoir faire 2 actions à chaque tour. Rapidement, les actions possibles sont : fabriquer un strudel ou une tarte à la pâtisserie, préparer un café ou un verre de vin au bar, préparer une chambre pour accueillir un nouveau client, embaucher du personnel qualifié pour améliorer la qualité du service et enfin gagner une couronne (monnaie de l’époque) ou alors augmenter sa renommée auprès de l’empereur.

Augmenter sa renommée auprès de l’empereur ? Oui, car Monsieur l’Empereur himself se rend régulièrement visiter les hôtels. Et, s’il juge l’établissement digne de son empire, il donne une récompense, sinon il pénalise le directeur.

Et il y a aussi des objectifs. Encore un truc de plus 😉 Tirés au hasard au début du jeu, ils donnent des points de victoire à chaque fois qu’un joueur un accomplit un.

Beaucoup de paramètres mais, au final, un bon jeu de gestion avec des actions pas compliquées du tout. Les cerveaux s’agitent et il faut vite comprendre comment faire pour optimiser ses actions tout en remplissant le gade-manger, approvisionner le bar, attirer la clientèle, lui préparer des chambres, penser à l’empereur et avoir de l’argent !!

Don Stef (encore lui…) a bien démarré dans sa gestion d’hôtel. C’est qu’il a ça dans le sang il faut croire. De bons clients, de l’argent et l’empereur qui l’apprécie, que demander de plus ? Il s’est vite mis en confiance et a négligé les objectifs (qui rapportent plus de points aux premiers qui les accomplissent).

Sir Bobby a raté son entrée en matière, l’empereur l’a pénalisé mais il ne s’est pas laissé aller. Il a embauché du personnel à tour de bras, a optimisé ses chambres et s’est rué sur les objectifs.

Von Stephan, en revanche, s’est empêtré dans une clientèle noble (en bleu) mais n’avait malheureusement pas de chambres pour les accueillir, ni d’argent pour s’en sortir. Ce fut une longue partie (et il ne gagna pas).

En fin de partie, Sir Bobby était largement en tête sur la piste des scores mais Don Stef remonta en flèche au dernier tour pour… terminer deuxième… Frustrant mais victoire méritée pour Sir Bobby (oui c’est moi, mes chevilles gonflent un peu).

Quel bon jeu de gestion, c’était un régal de ressortir un jeu de type « kubenbois » ! ça manquait presque aux Bob Games !

Et à bientôt !