Purée, on vient de se rendre compte qu’il y a un autre groupe pas loin de notre colonie. Une autre colonie. Hostile. Fais chier. C’était trop beau. On avait un hôpital, un supermarché, une station service, une école, un poste de police et une bibliothèque tout près, plein de super trucs à ramener et voilà que d’autres personnes sont venues revendiquer notre territoire. Merde.
Il va falloir se battre. Occuper le terrain à l’extérieur et défendre nos positions. Que la guerre commence !
On était 4 groupes. Celui de Sam, Steph, Roger et moi. En face, pareil, 4 groupes également. Ici et là, on avait entendu ces différents noms : Val, Tchi, Rohan et le Sarde. Ils avaient l’air costauds. Surtout un espèce de Robocop sorti de je ne sais quel trou à rats, vraiment impressionnant.

Au premier jour, c’est Steph qui a pris le pouvoir de notre colonie. Le mec présentait bien et on lui a fait confiance. Rapidement, on a tenté de sortir pour se rendre au poste de police. Les armes. Il nous en fallait. Mais il faisait froid et avec tous ces zombies, les déplacements sont risqués. Une blessure, une engelure ou voir pire… une morsure. Du coup, on est peu sorti. On a fait le ménage devant nos portes et on a pris soin de notre abri.

Ce qui n’était pas le cas des autres, eux ils avaient compris que tout se passeraient dehors. Ils sont rapidement sortis et ont occupés différents endroits stratégiques. Du coup, ils ont sauvé des nouveaux survivants et ont fait les bons choix lors de rencontres hasardeuses. Leurs groupes s’étoffaient. Ça sentait pas bon pour nous. Leur chef, Rohan, était futé. Le premier affrontement eut lieu à la bibliothèque. Ils avaient plus de munitions que nous. Du coup, on essaya de rester discret et cela fonctionna. Pas de balles tirées, pas de morts. Mais cela n’empêcha pas un survivant de chaque colonie de disparaître. On ne les a plus jamais revu… ils n’ont pas tenu le coup. Trop faibles sûrement. C’était la crise. Le moral chez nous en prit un coup. Pas chez les autres. Ils avaient un genre de psy, un mec qui parlait bien, qui devait leur faire croire n’importe quoi.

Au deuxième jour, la colonie décida de changer de chef. Ce serait moi qui prendrai les choses en mains dorénavant. Et le dénommé Tchi prit le pouvoir chez les autres. Cette fois, c’est sûr, il y aurait du sang.

On devait faire vite, on sentait que beaucoup de « mangeurs de viande » s’approchaient vers notre zone. On décida de se terrer chez nous et de voir comment les autres allaient gérer cela. Bien nous en a pris, enfin presque. Ils furent brillants… et perdirent beaucoup de temps et de ressources pour éloigner les zombies. Mais ils étaient également agressifs. Il pénétrèrent sur nos zones. Ils cherchaient l’affrontement. Sam étaient prêtes à les affronter : Qu’ils viennent ces ordures ! Elle prit possession de l’école.

En rentrant à la colonie, le leader du groupe de Roger se fit mordre par une de ces satanées horreurs. Merde. La contamination guettait notre abri. Rocco, les père de famille, un de mes hommes, fit un geste courageux. Il se sacrifia pour le bien de la communauté et personne d’autre ne fut affecté.

Au bout du rouleau, un homme à Roger (encore lui) se lança dans une opération désespérée. Il partit de chez nous avec… un camion poubelle. Il était en train d’amener nos ordures chez eux. C’était pour « chier chez eux » qu’il disait. Le pire, c’est qu’il réussit ! Mais il fut abattu droit derrière. On a eu 3 morts ce jour-là. On avait le moral dans les chaussettes (et je vous laisse imaginer l’état de nos chaussettes).
Et la journée était pas finie…

La dénommée Valérie, de l’autre colonie, comprit qu’il y avait un coup à jouer. Elle fondit sur le poste de police pour nous attaquer. On survivrait pas à un autre décès… on le savait. Tchi, le leader des autres, mis toutes ses munitions dans la bataille. Et moi ? j’avais moins de balles qu’eux. Mais on avait des armes. Je tentai le coup de poker et cela fonctionna. Quelle chance pour certains, quelle folie pour d’autres. On était sérieusement amochés mais Valérie perdit un survivant. Le psy je crois. C’était dur pour eux. Et l’autre combat à l’école finit mal pour eux également. Encore un macchabée. Ce fut le coup de trop pour le Sarde. On entendit sa fureur jusqu’ici. Là, on percevait enfin que l’autre colonie vacillait. On y croyait !

Le troisième jour, on savait que l’une des colonies ne finirait pas la journée. Et cette journée fut courte… très courte. Un de mes survivants avaient besoin de médicaments et quitta le poste de police en direction de l’hôpital. Jamais il n’y arriva…

Les zombies étaient trop forts. L’autre colonie était trop forte. Tous nos survivants restants décidèrent de quitter l’abri pour tenter leurs chances ailleurs… Et chez les autres, Valérie et le Sarde triomphèrent car plus malins que Tchi et Rohan.

Et à bientôt !
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