Vendredi 24 février 2023, 8h05. Le ciel est couvert, il menace de pleuvoir. Pourvu que ça tienne encore le temps que l’on pénètre dans le Palais des Festivals de Cannes. Après, il pourra pleuvoir ce que le bon dieu voudra. Encore cette année, Micro Macro Crime City est à l’honneur dans les rues de Cannes, avec une enquête géante grandeur nature. Un jour, il faudra qu’on l’essaie car ça reste un événement ludique unique.

Pas trop de monde dans les files d’attente en arrivant aussi tôt. Les files « exposants » et « pros » ont été séparées et c’est tant mieux. Aujourd’hui, c’est l’ouverture officielle du festival et nous ne serons plus 2 à déambuler dans les couloirs, mais 10 (!) (si vous avez raté le jour 1, c’est ici). Oui. Le groupe est composé de Sam, Alana, Marion, Hannah, Stefano, Matias, Elia et Noé (et bien sûr Minh et Bob). Une expérience ludique déjantée nous attend avec autant de monde, vous voulez voir ? C’est par ici !
Précision avant de démarrer les jeux : avec autant de monde dans le groupe, il y a forcément un minimum d’organisation à avoir et des groupes de plus petite taille se sont naturellement créés entre nous. Ce sont donc les aventures ludiques de Bob que vous suivrez ci-dessous. Mais soyez sûrs que celles de mes compagnons de route ont été tout autant enrichissantes.
Jeu 7 : Dice Theme Park

Source : Super Meeple
Entre les pros, les VIP et les entrées « normales », le point de rendez-vous est sur le stand de Super Meeple. Je m’installe en compagnie de Sam, Alana et Noé autour d’un jeu dont la thématique fait rêver, Dice Theme Park. Marion, Elia, Matias, Stefano et Minh s’installent eux juste en face, chez 404 Editions. Hannah, quant à elle, va nous rejoindre à 10 heures.

Dans Dice Theme Park (dans la même série du plus connu Dice Hospital), nous allons créer un parc d’attractions en construisant des manèges et des aires de loisirs, afin d’attirer un maximum de visiteurs, représentés par des dés de différentes couleurs. Chaque joueur possède son propre parc et va l’améliorer au fil de la partie. A son tour, on va devoir planifier nos actions (2 par tour), accueillir les nouveaux visiteurs, agrandir le parc avec une nouvelle attraction ou alors recruter une mascotte, améliorer ses attractions existantes et enfin activer les attractions en déplaçant les dés / visiteurs.

Deux points importants à relever :
1. La planification se joue avec une main de 6 cartes toutes différentes, qui représentent notre personnel, et la subtilité du jeu veut que le personnel utilisé soit transféré chez notre voisin de gauche à la fin de la manche. On ne peut donc pas rejouer deux fois la même action sur 2 manches, sauf si le joueur à sa droite a joué la même carte que vous et que vous la récupérez donc…
2. Pendant l’activation des attractions, il y a des conditions d’activation avec les dés / visiteurs en fonction de la couleur et du chiffre des dés. C’est donc un petit casse-tête que de tenter d’optimiser ses déplacements et ses activations pendant ce tour crucial, heureusement joué en simultané entre tous les joueurs. A chaque déplacement ou activation, le dé / joueur utilisé va perdre 1 à son score (et il rentre à la maison s’il descend en dessous de 1, il est trop fatigué).

Bilan : le thème du parc d’attraction est bien présent mais l’immersion pas forcément. En effet, bien que l’idée de représenter les visiteurs avec les dés est excellente, la justification des couleurs et des chiffres avec l’activation des attractions ne l’est pas. Ludiquement, le jeu est vraiment bien fait et on a tous passé une jolie partie, sans s’ennuyer nullement, mais ça reste globalement très mécanique. Je lui préfère son prédécesseur Dice Hospital, dont la couleur et le chiffre s’accordent mieux avec les complications des malades et les spécialisations du personnel médical. Bref. Victoire de Noé et pas d’achat.
Jeu 8 : Funfair

On reste dans les parcs d’attraction décidément en ce début de journée. Cette fois, je m’installe avec Sam et 2 inconnus nous rejoignent. Funfair, localisé par Lucky Duck Games, nous propose de créer un parc d’attractions en construisant des manèges et des aires de loisirs afin d’attirer un maximum de visiteurs (oui, c’est un copier-coller de l’article précédent… honte à moi). Mais cette fois, le jeu est principalement joué avec des cartes et il n’y a pas de dés. Alors, ce jeu va-t-il plus nous plonger dans la féérie des manèges ?

On commence avec seulement une entrée de notre parc et à nous de construire autour, jusqu’à un maximum de 5 attractions, parmi des manèges à sensations fortes, des théâtres, des cinémas, de manèges de loisirs (genre la grande roue, bien pépère) ou encore de la restauration. Chaque joueur joue son parc spécifique et devra tenter, pendant les 6 manches de la partie, de marquer plus de points que ses adversaires. Pour y arriver, on va améliorer nos attractions avec des cartes permettant, par exemples, de donner une thématique « pirate », de mettre la climatisation, de poser des fauteuils confortables dans un théâtre ou cinéma, de créer des files rapides (fast pass pour ceux qui connaissent), etc… On peut aussi engager du personnel qualifié pour nous faire rapporter plus de revenus (comme le splendide vendeur de barbes à papa) ou de diminuer les coûts pour de construction ou d’engagement.

Sur les 6 manches, il y aura un événement spécifique en début de chacune avec des répercussions sur la manche à venir. Un objectif commun (et un seul) est disponible et rapportera de précieux points de victoire à celui ou ceux qui le remportera. Point important du jeu, les objectifs personnels : un peu comme dans les Aventuriers du Rail, on peut aller chercher des objectifs personnels et tenter de les réaliser. Ces objectifs vont clairement orienter toute la partie de chaque joueur, donc il ne faut pas hésiter à les prendre le plus rapidement possible. Attention toutefois, un objectif non réalisé soustrait des points… donc attention à ne pas être trop gourmand.

Bilan : ici, l’immersion dans le monde merveilleux du parc d’attractions est déjà plus réussie. On doit choisir 5 attractions au maximum et les améliorations vont apporter des situations assez folles, on s’y croirait presque. J’avais par exemple un manège à sensations fortes avec les thématiques pirates et fantastiques et avec 6 cartes looping (!). Une petite crainte toutefois avec la rejouabilité car, au final, les tours se ressemblent énormément. Mais, avec les objectifs personnels, chaque partie devrait être sensiblement différente car on passe notre temps à optimiser nos actions et en recherches d’attractions et améliorations pour réussir nos objectifs. Bref, une jolie réussite ludique. Victoire pour Bob et achat pour la Bob’s family.
Pendant ce temps…
Des jeux partout. Des couleurs, du monde, de la joie, du bruit (et même de l’odeur des fois…), des sourires, de l’énervement (et oui, parfois), des cris… C’est ça Cannes, c’est ça le festival des jeux.










Jeu 9 : Tracks : Siren Bay

Il y a du monde dans le palais et ça déambule de partout. Il est déjà l’heure d’activer la stratégie habituelle que vous devez connaître si vous suivez nos aventures… s’asseoir dès qu’une table est disponible 🙂 On retrouve toute la troupe chez Kyf Edition (mon chouchou, j’adore leurs petits jeux) et, avec Sam, on s’installe autour de Tracks : Siren Bay, une tentative de l’éditeur de sortir un peu de sa zone de confort habituelle.

Un couple s’installe avec nous. Ici, c’est du coopératif pur. Nous sommes des enquêteurs spécialistes en sons. Un crime a été commis (un enlèvement) et nous avons la bande son du téléphone portable de la victime (qu’il avait laissé allumé, quelle chance). Chacun met son casque audio (inutile dans un appartement bien tranquille mais indispensable au festival pour écouter distinctement les sons) et écoute.
Ça s’est passé vers un terrain de tennis, juste après un chantier et avant qu’on soit passé vers le chien qui aboyait au détour d’un passage à niveau, c’était juste avant l’école… ou après ? zut, je m’en rappelle plus, on réécoute ?
N’importe quel joueur de ce jeu

On écoute et on se repère sur la carte. On cherche. On y va par élimination. On discute. Il y a des « caméras » qui peuvent avoir filmé une scène et on peut donc y accéder pour voir un cliché de la rue concernée. On regarde. On réécoute la bande son. Voilà, c’est ça Tracks : Siren Bay. Une enquête sonore et visuelle, 30 minutes maximum avec les règles (en tous cas ce premier scénario), dont le but est bien évidemment de retrouver la victime.

Bilan : quel bon moment nous avons passé autour de cette table à déduire et imaginer où c’était produit l’enlèvement. Je dois avouer que c’est bien réussi. On est clairement en train de chercher à sauver cette pauvre victime et, donc, l’immersion est clairement là. J’ai toutefois une grande peur sur la rejouabilité de ce jeu. Il y a bien plusieurs enquêtes dans la boîte et j’espère que l’auteur et l’éditeur auront trouvé de quoi nous surprendre (« surprenez-moi » disait encore Rohan il n’y a pas si longtemps, au détour d’une roulette cannoise…). Enquête résolue et pas d’achat.
Jeu 10 : Flashback Zombie Kidz

Une toute petite table de bar et une démo de l’As d’Or Enfant 2023 dessus, Flashback Zombie Kidz, édité chez le Scorpion Masqué, c’est parti ! On s’installe avec Sam, Alana, Matias et Elia. Le job, c’est de retrouver ce qui s’est passé dans une scène particulière en utilisant l’ensemble des points de vue des personnes (ou zombies) présentes. On dispose de cartes et on cherche les indices et, gentiment, on devine tout ce qui s’est passé en répondant aux questions de l’enquête.

Bilan : Encore un jeu d’enquête me direz vous ? Oui, en effet. A croire que les éditeurs surfent sur une tendance commerciale qui fonctionne bien actuellement (c’est peut-être à cause de tous ces reportages sur les tueurs en série de Netflix ?!). Bref, cette fois, c’est pour les plus jeunes, clairement, alors ça va. C’est superbement illustré et la thématique de Zombie Kidz nous rappelle de chouettes souvenirs. Mini démo réussie et pas d’achat.
Jeu 11 : Fun facts

Incroyable, nous nous sommes presque tous retrouvés (il manque juste Minh) chez Repos Production et nous testons (sur 2 tables différentes) le jeu Fun Facts. Un jeu d’ambiance où les secrets doivent être devinés…

Comment ça marche ? Facile. On lit une question. On écrit notre réponse sur la plaquette en plastique d’un côté et notre prénom de l’autre. On pose sur la table et tout le monde doit poser ensuite dessus ou dessous sa propre plaquette en imaginant si sa réponse sera plus grande ou plus petite que celle(s) déjà posée(s). Ah oui, la réponse sera forcément un nombre, à compléter parfois avec une unité. Et c’est tout. Et c’est fun.

Coopératif pur et bonne ambiance assurée autour de la table, une partie s’expédie très rapidement et on a encore envie de continuer à jouer quand cela se termine (d’ailleurs, nous l’avons fait… chut svp, pas un mot à la gentille animatrice qui explique les mêmes règles courtes à des dégénérés comme nous pendant 4 jours… la pôvre).

Bilan : vous l’avez compris, on a adoré ! C’est simple et les questions sont sympathiques. Assurément une réussite ludique et un achat prévu pour l’association Ça Joue ou Bien ? Meyrin (et oui, on représente 2 associations genevoises, quel talent). Prévu ? Oui, le jeu était introuvable pendant le festival (dommage), alors nous l’avons commandé.
Et ailleurs ?
Ça bouge dans tous les sens ce festival, il y en a pour tous les goûts et pas seulement pour jouer. On trouve de très jolies créations originales et des auteurs et auteures, graphistes, qui dédicacent un jeu par-ci par-là.




Jeu 12 : East India CompanieS

Les autres ont faim. Quelle idée ?! Manger pendant le FIJ ne me viendrait pas à l’esprit. Je pars seul à la conquête d’une table. C’est d’ailleurs tellement simple de trouver un jeu quand on est seul, c’est une réussite assurée et rapide en plus. J’arrive chez Atalia et je m’assois autour de East India Companies, en compagnie de 3 gentils suisses (au moins, je ne suis pas dépaysé).

Au 17ème siècle. La East India Companies, véritable compagnie historique, a été créé pour conquérir les Indes, mais uniquement de manière commerciale. Dans le jeu, nous sommes au 19ème siècle et le but est toujours de faire du commerce et donc de l’argent. A cette époque, l’Europe raffolait de thé, épices, café et soie et chaque joueur joue le rôle d’une compagnie commerciale prête à ramener les meilleurs produits en Europe. Voilà pour l’entrée en matière. Plus concrètement, nous disposons de 2 bateaux (de vulgaires petits galions au début, mais on va vite les changer et en avoir plus) et de 3 agents (chargés d’aller influencer les personnes influentes de l’époque, rien à voir avec les influenceurs d’aujourd’hui, on parle de véritable influence). On va jouer en tout 5 périodes et à chaque période, on : placera nos agents ; jouera en bourse ; naviguera vers les Indes ; chargera des marchandises achetées selon l’offre du moment ; retournera en Europe et négociera nos marchandises selon la demande du moment.

Des fois que vous n’ayez pas compris, ici on parle de flouze, d’oseille, de pognon, de pèze, de fric ou encore de blé (mais pas celui qui se cultive…). Le but est d’avoir le plus d’argent à la fin de la partie, en comptant la trésorerie bien sûr, mais aussi la valeur des titres de notre compagnie ou de ceux des autres compagnies. C’est là où le jeu est vraiment bien fait, on peut miser sur soi-même ou sur la prospérité des autres compagnies et faire de l’argent en conséquence (et en profiter pour faire descendre le cours du titre en question, faisant perdre des sous aux autres quand on les vend… et oui). L’interaction dans ce jeu est donc incroyablement forte et la programmation des actions l’est tout autant. Par exemple, avoir un bateau rapide permettra d’aller aux Indes rapidement et donc d’acheter avant les autres, si vous aviez choisi les bons ports pendant la phase de navigation. Stratégique ? Oui.

Bilan : GRANDIOSE. Tout est parfait dans ce jeu très simple dans sa compréhension des règles mais complexe dans son maniement global, sans parler que la stratégie et actions des autres joueurs va fortement influencer votre jeu (voir même le pourrir). C’est un véritable jeu de commerce et la subtilité des titres est novatrice sans complexifier le jeu, bravo. Seul hic, en tout cas pour moi, c’est l’aspect trop « pognon » du jeu. Ce n’est pas dérangeant en soi mais sur le moment, ça m’a presque déçu de faire un jeu tourné autour de l’argent. En 2023, on peut trouver mieux, non ? (comme par exemple des jeux orientés nature ou alors des enquêtes… bon, finalement l’argent ça faisait longtemps, c’est pas si mal). Victoire d’un petit suisse inconnu fort sympathique qui avait tout misé sur lui (je parle des titres) et bien lui en a pris, votre humble serviteur finissant troisième. Pas d’achat mais à l’heure où j’écris ces lignes, j’hésite encore…
Pour votre info, ce jeu fait l'objet d'un petit lynchage sur les réseaux sociaux à cause de sa thématique d'exploitation des peuples au profit de l'argent. Je suis désolé pour l'auteur, présent sur le stand et très gentil, pour cette fausse note qui n'a rien à voir avec son jeu. Le Jeu doit rester un Jeu et l'Histoire, bien que terrible par moment, ne peut pas être effacée comme ça. J'arrête là, sinon c'est moi qui vais me faire lyncher 😉 Jouez à East India Companies, c'est du tout bon !
Jeu 13 : Akropolis

Et maintenant, direction le stand Gigamic pour essayer l’As d’Or 2023, Akropolis. Je suis encore tout seul et j’en profite pour rejoindre un groupe de 3 personnes. De jeunes trentenaires de la région qui m’ont pris sous leurs ailes en m’expliquant les règles et en répétant plusieurs fois les points importants… Je dois avoir l’air vieux (ou peut-être ont-ils pensé que je débute dans les jeux…) pour avoir un traitement pareil 😀
Merci en tout cas à ces 3 inconnus, j’ai passé un bon moment à me faire dorloter !

Akropolis, c’est du familial pur, chacun pour soi, la tête dans le guidon. Enfin presque. A chaque tour, selon l’ordre du tour, on pioche une tuile formée de 3 hexagones et on la pose dans notre magnifique citadelle. Pour le côté « immersion », nous sommes en Grèce antique et notre cité se doit d’être plus belle et glorieuse que celles de nos adversaires du jour. Pour la mécanique de jeu, l’idée est de former des combinaisons de quartiers, à multiplier avec les places contenant des étoiles de même couleur, pour marquer des points.

Rien de bien nouveau. Sauf que la 3D s’est invitée et on peut monter en hauteur. Et c’est bien là que le jeu gagne en intérêt. En effet, les points se démultiplient également en fonction de la hauteur des quartiers et le jeu devient donc plus « stratégique » (entre guillemets, faut pas déconner quand même en parlant de stratégie).

Bilan : c’est plaisant, c’est rapide, c’est fun et familial. Les règles s’expliquent facilement et tout le monde peut jouer à ce jeu sans connaissance du monde du jeu. Il me fait un peu penser à Kingdomino pour le côté placement des tuiles et multiplication des points (et c’est donc positif). Certains parleront plus probablement de grosse salade de points et de casse-tête d’optimisation… et ils auront probablement raison également (mais ces gens-là sont probablement des habitués de jeux « initié » ou « expert »). Le joueur lambda saura apprécier ce jeu pour ce qu’il est, une réussite. 4ème et dernière place pour le petit vieux que je suis et pas d’achat… mais comme Alana et Sam ont joué de leur côté et qu’elles ont fait des scores de malades (plus de 125 points apparemment), elles m’ont demandé d’éventuellement l’acheter. Et que fait Bob quand on lui demande de peut-être acheter un jeu… 😉
Jeu 14 : Secret Identity

Je croise les ados au détour d’une table et on s’installe. Alana, Noé, Matias, Elia et moi commençons Secret Identity, édité chez Funnyfox. Mais ce jeu, on le connaît déjà, n’est-ce pas (retour au FIJ 2022 pour les curieux) ?

Le but est de deviner l’identité secrète de chaque joueur et de faire en sorte que sa propre identité soit facile à trouver. On va alors utiliser des cartes avec des pictogrammes, qu’on positionnera sur notre planche de jeu selon sa correspondance avec notre identité (du côté vert, tout à droite, ça correspond beaucoup et du côté rouge, tout à gauche, ça correspond pas du tout). Pour deviner, on positionnera une clé de sa propre couleur, contenant un numéro qui donne l’identité que l’on pense que le joueur est (vous m’avez suivi ?), sur les planches des autres joueurs.

Bilan : C’est toujours une réussite ce jeu, qui reste un party game parmi tant d’autres mais dont le matériel, d’habitude minimaliste pour ce genre de jeu, est de bonne qualité. Les règles sont simples et on passe tous un bon moment. Les ados ayant adoré, un petit achat s’est imposé… Victoire de Bob.
Et quoi d’autres ?
Les différentes files d’attente du matin (et là, il est tôt).



Le festival est complet et, parfois, trouver une table est plus compliqué. C’est l’occasion rêvée pour déambuler dans les allées, prendre des photos et profiter du moment.




























La Salsamenteria di Parma
Le festival est terminé pour aujourd’hui. Direction la Salsamenteria di Parma. Ce restaurant, c’est l’autre raison pour laquelle nous venons à Cannes chaque année. C’est un plaisir de la table, c’est bon et savoureux, c’est agréable. L’immersion est frappante, on a vraiment l’impression d’être en Emilie-Romagne. Miam. Tentez l’expérience, vous ne le regretterez pas.



Jeu 15 : Skyjo

Mais vous pensiez qu’on en avait terminé ainsi ? Et bien non. Avant d’aller au lit, on en a profité pour faire une partie de Skyjo. Marion ayant insisté pour nous faire découvrir ce jeu de cartes (dont tout le monde parle) et bien lui en a pris. Alana, Hannah, Sam, Marion, Minh, Stefano et Bob s’installent tant bien que mal sur la table de la cuisine de l’appartement.

Skyjo, c’est un jeu de cartes. Un vrai jeu de cartes, avec le hasard et la frustration qui vont avec. Mais c’est aussi la délectation de voir ses adversaires s’énerver devant tant de chance ou pas. Ici, on doit subtilement faire apparaître nos 12 cartes du côté visible tout en ayant le moins de points possibles. A son tour, on pioche une carte de la pioche ou de la défausse et on la pose ou pas. Si on ne la pose pas, on retourne face visible une de ses cartes cachées. Le vainqueur sera celui qui aura le moins de points dès qu’une personne aura retourné ses 12 cartes (la partie s’arrête immédiatement).

Bilan : Rapide et facile à comprendre. Addict au possible à cause de la curiosité de savoir ce qu’il se cache sous nos cartes. Frustrant au possible quand on défausse une petite carte sans le savoir et qu’on l’offre à son adversaire. GRRR ! 2 parties jouées. Bravo à Marion et Minh pour leur victoire respective. Et merci à Marion pour la découverte.
Et à bientôt !
Et les jours d’avant ?
Partie 2
Suite des moments d’avant le FIJ, 4 clichés qui résument notre aventure.




Quel plaisir de revivre cette magnifique édition du FIJ à travers tes lignes Daniel
Merci à toi et merci à vous pour ces souvenirs inoubliables
J’aimeAimé par 1 personne
Merci ☺️
J’aimeJ’aime