Attention ! Monument en vue ! On s’attaque aujourd’hui pour la toute première fois aux Bobgames à un jeu de Stefan Feld, l’auteur le plus « à l’allemande » qui soit, étant lui-même allemand, avec son chef-d’œuvre, le bienheureux « Les Châteaux de Bourgogne » ou « Die Burgen von Burgund » ou encore « The Castles of Burgundy ». Ce jeu est sorti en 2011 (!). Oui. En ce temps là, les Bobgames n’existait pas. Le jeu moderne commençait à peine (quoique). En ce temps là, on jouait aux jeux qu’on avait et qui nous faisait plaisir et on ne cumulait pas une pile de la honte… (soupir)

Bref, Stefano fait l’hôte de la soirée et on se retrouve avec Stéphane, Minh et Bob pour tester ce grand classique dans son édition originale de 2011. Venez voir en 5 photos seulement ce qui s’est passé.

Photo 1

Les Châteaux de Bourgogne, c’est avant tout une histoire de tuiles hexagonales. Tout est basé là-dessus. Enfin presque. Il y a aussi des dés qui sont le cœur du système de jeu. Bref. Les tuiles hexagonales sont posées en fonction des actions dictées par les dés. Mais ce n’est pas qu’une histoire de chance car on peut « changer » la valeur des dés en utilisant des ouvriers mais il faut surtout être opportuniste et tactique en fonction de ce qui nous arrive. Oui, c’est un brise méninges.

Photo 2

La version 2011 est… minimaliste… et moche. Oui. Il faut l’avouer. On est loin, à cette époque, du beau jeu faste et luxuriant avec de belles illustrations qui font envie. Du coup, on se focalise uniquement sur le jeu et c’est là que les Châteaux de Bourgogne fait fort, le jeu est splendide, les mécaniques s’imbriquent bien entre elles. Bref. Une réussite ludique.

Photo 3

Le plateau principal du jeu. On y trouve le dépôt « noir » central et les autres dépôts numérotés de 1 à 6 (tiens, comme les 6 faces d’un dé… hasard ? je ne crois pas), la piste des points de victoire mais aussi celle de l’ordre du tour, sans oublier enfin les tuiles « compte tours et manches » qui permettront d’alimenter les dépôts.

Photo 4

Et chaque joueur dispose de son propre château (au milieu des cases) avec un domaine à développer. On y posera, en fonction de la valeur des dés sur la case (tiens, encore un hasard ?!), des mines, (en gris), du bétail (en vert), des bâtiments (en beige), des nouveaux châteaux (en bordeaux), des navires (en bleu) et enfin des monastères (en jaune). Le domaine va bien se développer et il y a des courses aux points de victoire pour les premiers (et seconds) qui terminent en premier tel ou tel domaine.

Photo 5

Une belle partie en belle compagnie. Nous avions un joueur en peine pour cause de grosse fatigue, qui n’a pas duré sur la longueur du jeu et qui a logiquement fini quatrième avec 127 points. Un autre qui a pris du temps, qui s’est plaint (enfin pas trop) et qui a fini deuxième avec 205 points, grâce notamment à un jeu de bétail (certains diront qu’il s’est essoufflé). Un autre qui a fait une jolie partie, notamment sur les bâtiments (bravo, quel développement), pour terminer premier mais qui finira à un point du deuxième avec 204 points. Et un autre qui a juste bien compris le jeu, a marqué dans tous les domaines, a fait une partie complète et surtout est allé chercher tous les points « gratuits » du premier arrivé, et qui est donc arrivé vainqueur avec 222 points. Qui est qui ? A vous de deviner, mais ce n’est pas Minh qui a gagné et notre hôte a « tout compris » 😉

Conclusion

Enfin ce grand classique a été testé aux Bobgames. Et oui, il n’existe pas que Alexander Pfister qui sait faire de bons « jeux à l’allemande », on a trop oublié ce Stefan Feld, brillantissime dans ses jeux bien réfléchis. Le jeu n’est pas trop long, enfin pour une première partie, car on a bouclé les règles avec la partie en « seulement » 4 heures avec quelques pauses. On finira avec cette image ci-dessous, qui est la refonte 2023 de ce grand classique, une édition qui ne touche rien au jeu de base mais qui retravaille la « mocheté » du jeu. Et c’est pas si mal au final !

Et à bientôt !

(et bravo à Stefan(o) Feld pour sa victoire)

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