Tzolk’in ? C’est une sorte de calendrier Maya. Mais c’est aussi un jeu. Un jeu de pose d’ouvriers. Avec beaucoup de manière de marquer des points. Et c’est surtout des choix. Difficiles. Omniprésents.
Purée quelle partie !! Vous voulez connaître la suite ?
Alors, 4 joueurs sont autour de la table. Les inséparables et fidèles Steph et Stef, Jen (dont c’est la première partie en cette saison 4) et votre humble serviteur. Tout le monde n’a d’yeux que pour le plateau de jeu. Faut dire que c’est pas courant d’avoir des éléments mécaniques qui bougent en cours de partie. La roue centrale représente le Tzolk’in, avec la réserve de nourriture, et les 5 autres représentent des cités mayas.

Chaque cité a sa propre utilité. Palenque (en vert) est la cité agricole, là ou le bois et le bon maïs sont coupés et récoltés. Yaxchilan (en brun) est la cité des montagnes, avec sa pierre, son or et… ses crânes de cristal (oui, comme dans Indiana Jones). Tikal (en rouge), c’est un peu l’EPFL des mayas, là où technologie et construction se développent. Uxmal (en jaune), c’est la cité du commerce avec ses étals et ses ouvriers prêts à travailler pour vous. Et enfin Chichen Itza, c’est le lieu sacré des Mayas. Seul un ouvrier muni d’un crâne de cristal osera s’y aventurer. Et sans crâne, ça ne sert à rien d’y aller.

Bon, tout cela est bien joli, mais ça tourne comment ces roues ? Très simplement. A chaque tour, une année passe et on tourne la roue centrale d’une « dent ». Et toutes les autres roues tournent aussi. Donnant plus d’expériences aux ouvriers présents dans la cité et lui permettant d’obtenir des meilleures récoltes ou une meilleure production. C’est malin, c’est bien fait et c’est vraiment un mécanisme original.

Et comment on joue ? Simplement. A chaque tour, chaque joueur doit faire une action. Une action parmi 2 : soit poser un ou plusieurs ouvriers sur le plateau (et payer le coût qui incrémente selon le nombre d’ouvriers qu’on pose et l’expérience qu’on veut déjà lui attribuer), soit reprendre ses ouvriers (et récolter / produire selon leurs positions). Et c’est tout. Mais le nombre de possibilités de « scorer » sont nombreuses, je vous le disais. Et le temps passe vite, très vite. Vous ne pouvez pas partir sur « tout », vous devez élaborer une stratégie.

Et cette stratégie démarre déjà au tout début de la partie. On reçoit 4 fiches d’éléments de départ et on doit en choisir 2. Ils détermineront les ressources possédées, le niveau de départ en technologie ou en adoration de dieux et aussi certains avantages comme des ouvriers moins gourmands en maïs. Et il faut déjà choisir. Du coup, on passe son temps à calculer, réfléchir et compter les tours. Bien sûr, c’est du pose d’ouvriers, donc les autres qui jouent avant vont forcément vous piquer la place que vous convoitiez…

Et la partie ? Tendue. Pour une première partie « découverte », chacun a tenté quelque chose. Moi, personnellement, je suis parti sur une stratégie « crâne de cristal », dès le début de la partie. Stef s’est lancé dans la prière et l’adoration des dieux, tout en posant des crânes de cristal. Steph et Jen ont touché un peu à tout et se sont du coup bien dispersés.

C’est cruel comme jeu. Il faut optimiser. On ne doit pas perdre de vue que chaque coup doit être mûrement réfléchi et anticipé. Le thème maya est présent mais reste quand même un poil « plaqué ». Bien que la roue centrale, le Tzolk’in, est bien thématisé avec le mécanisme.

Bref, j’ai a-do-ré !! Vivement une nouvelle partie 🙂
Et à bientôt !
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