Samedi 24 février 2018, on arrive au FIJ à 8h42, très en avance sur l’horaire normal mais comme la sécurité nous a laissé rentrer, on aurait été bêtes de ne pas en profiter.

Et à peine arrivé, on va en direction du stand Intrafin, car on veut essayer Spirit Island, un gros jeu coopératif en cours de traduction. Pas de bol, un groupe arrive à la seule table existante environ 3 secondes avant nous… Toutes les tables du FIJ sont libres, mais la seule table qui nous intéresse est prise… et en plus sous notre nez !!

Partie 15 : Les Explorateurs de la Mer du Nord
Comme je crois au destin, cela veut dire que ce jeu n’était pas pour nous. Du coup, on se dirige vers le stand des Pixie Games. Là-bas nous attend Les Pillards de la Mer du Nord !!
STOP !! Il n’y a encore personne sur le stand… et aucune boîte des pillards à l’horizon… Du coup on se pose à une table avec le jeu Les Explorateurs de la Mer du Nord. Et Daniel prend les règles, les lit et les explique à ses compères.

Alors, c’est un jeu dans lequel nous sommes des vikings et nous allons… explorer. Pour ce faire, à son tour, on tire une tuile de terrain et on la pose comme bon nous semble. On peut ensuite faire 4 actions avec notre drakkar et nos 7 solides vikings pour déplacer les unités, piquer du bétail, construire un avant-poste ou piller les villages avoisinants. C’est des règles simples, c’est intuitif et ça se laisse jouer. Pas d’interaction directe entre joueurs. Peut-être un peu trop simple pour des vieux geeks comme nous mais c’est typiquement le genre de jeux à faire avec des enfants.

Les points de victoire sont comptés à la fin en fonction du bétail ramené au bercail, les avant-postes qui contrôlent des îles (plus ou moins grandes) et les raids menés sur les pauvres villages.
Bilan : victoire de Daniel – pas d’achat (mais Stefano a hésité)
Partie 16 : Les Pillards de la Mer du Nord
Bon, après les explorateurs, place à son grand frère, Les Pillards de la Mer du Nord et on a même pas changé de table 😉 Là, on est dans un autre style, c’est un pur « pose d’ouvriers » mais avec une mécanique très sympa. Au lieu d’avoir plusieurs ouvriers et de les poser là où il reste de la place, on en a qu’un seul, toujours. Je m’explique. A son tour, on pose son ouvrier à un emplacement vide, on effectue l’action correspondante et, ensuite, on a le droit à une 2ème action qui consiste à prendre un ouvrier déjà posé et à accomplir l’action correspondante. C’est assez clair ? Au surplus, il y a 3 catégories d’ouvriers (différenciés par la couleur) qui permettront certaines actions particulières.

Le but du jeu est relativement simple. Recueillir des ressources, recruter des membres d’équipages pour partir piller des villages, monastères et forteresses pour amasser des points de victoire. Il y a quelques subtilités pour scorer des points, telles que le nombre de morts (le fameux Valhalla, vous vous souvenez de Blood Rage ?) et les offrandes aux dieux.

C’est un bon jeu. Le thème est présent et le subtil choix avec les ouvriers est vraiment novateur. On a tous passé un très bon moment. J’y referais bien une partie.
Bilan : victoire de Daniel (les vikings, c’est son truc) – pas d’achat
Partie 17 : Champions of Midgard

– Quoi ?! Encore un jeu de VIKINGS !! Mais vous en avez pas marre ?

Bon, encore les vikings et encore un pose d’ouvriers classique… sauf que là, il y a du combat, du vrai, face à des terribles créatures comme des trolls ou des monstres marins (ou le Léviathan, n’est-ce pas Stefano?). Ici, on va devoir monter une armée, représenter par des dés de différentes couleurs, et récolter des ressources, qui nous serviront pour acheter des runes (des bonus), construire des drakkars et nourrir notre peuple dans les périlleux raids maritimes.

Dans ce jeu, c’est un peu la course à celui qui a la plus grosse… armée, à savoir que récolter des dés est primordial pour pouvoir combattre et ainsi gagner en prestige. On trouve 3 types de dés -> les blancs : épées à faibles dégâts mais peuvent procurer une bonne défense ; les rouges : lances qui font mal et qui défendent encore un peu ; les noirs : grosses haches sanguinaires sans aucune défense. L’important sera de se constituer une armée avec plusieurs couleurs car certaines créatures sont insensibles à des types d’armes.

Au final, un jeu plaisant et une bonne ambiance autour de la table. A relever la qualité de l’animateur de chez Don’t Panic Games, dont l’explication fut limpide.
Bilan : victoire de Stéphane – pas d’achat
Partie 18 : Fairy Tile
Le samedi, c’est l’horreur. Le samedi, c’est beaucoup de monde. Le samedi, c’est compliqué d’avoir une table. Alors dès qu’on en a trouvé une pour un gros jeu, Rising Sun, mais que cette table se libère dans 45 minutes et qu’elle nous est réservée, et bien on en profite pour faire un petit jeu chez Iello (on les aime Iello), Fairy Tile.

Fairy Tile, c’est l’histoire d’une princesse, d’un chevalier et d’un dragon. Pour une fois, le chevalier ne doit pas terrasser le dragon pour sauver la princesse. Non. Ici, ils doivent se rencontrer. Mais pas n’importe où. Genre, le dragon doit rencontrer la princesse dans la grande plaine ou alors la princesse doit se retrouver dans un château et voir au loin le chevalier. Vous l’aurez compris, on a plusieurs cartes qui vont nous donner des conditions à réunir pour terminer la carte et passer à une autre. Le drôle, c’est qu’à son tour on déplace un seul personnage et les autres joueurs peuvent très bien le redéplacer ailleurs. Donc… GRRRR… on s’énerve un peu avec les autres mais c’est un joli jeu très fluide et plaisant. Et j’oubliais, on peut bien sûr agrandir le terrain en posant une nouvelle tuile à la place de déplacer une figurine (très jolie par ailleurs).
Bilan : victoire de Daniel – pas d’achat
Partie 19 : Rising Sun
Ça y est, juste après la fin de Fairy Tile, la table de Rising Sun nous attend ! On s’installe les 4 et l’animateur va jouer avec nous. Ce jeu, c’est un KS qui a récolté 4’228’060$ !! Ce jeu, Stéphane l’a pledgé et il l’a reçu à la maison. Il a déjà lu les règles et humé sa belle boîte toute neuve. Cette partie est pour lui comme une consécration de ce jeu qu’il adore.
Rising Sun, c’est inspiré de Blood Rage (oui, un jeu de vikings déjà cité dans ce post). Sauf qu’ici, on y ajoute un côté diplomatie et honneur. Je vous explique. Les anciens Dieux sont revenus pour reconstruire l’Empire et nous sommes les représentants de différents clans, prêts à en découdre avec les autres clans pour remporter des batailles et gagner de l’honneur. Sauf que si vous jouez tout seul dans votre coin, les autres vont se mettre ensemble (s’allier donc) et ainsi profiter des avantages combinés lors de leurs différentes actions. En gros, c’est un sacré avantage.

Le jeu est divisé en plusieurs saisons, composées de plusieurs phases : la cérémonie du thé, là où les alliances vont se nouer ; la phase politique, là où on récolte des ressources, on bouge des troupes et on achète des cartes spéciales ; enfin, la phase de guerre, là où la stratégie d’attaque préparée précédemment est mise en application. D’ailleurs, la guerre est rigolote… enfin, je veux dire que pour faire la guerre, on doit parier de l’argent sur 4 différentes actions martiales et celui qui aura misé le plus sur chaque action pourra la faire. Ça apporte un côté bluff très intéressant. Et comme l’argent dépensé par le winner revient au perdant, c’est aussi une manière de récupérer de l’argent pour un autre combat.
Bref, Rising Sun est un excellent jeu de diplomatie et de stratégie. Les explications de l’animateur étaient un peu confuses par moment, voir manquantes, mais pour une première partie pour tester le jeu, tout le monde a beaucoup apprécié.
Bilan : Rohan a gagné – Stéphane l’avait déjà acheté
Partie 20 : Skull
Notre dernier jeu du FIJ était Rising Sun, mais Stefano a voulu tester son achat du jour à la chambre d’hôtel, Skull.
C’est un jeu d’apéro-bar… ou plutôt inventé dans un bar car le matériel fait furieusement penser à des dessous de verres pour la bière. Ici, c’est un mélange de jeu d’enchère et de bluff. Chaque joueur possède quatre cartes à l’effigie de son groupe de bikers et, au dos de 3 de ces cartes, des roses, et sur la dernière, un Skull grimaçant. Le but est de poser des cartes faces cachées jusqu’à ce qu’un joueur annonce un défi de retourner X cartes sans tomber sur un Skull et les autres peuvent surenchérir. Celui qui remporte l’enchère doit ensuite désigner des cartes parmi toutes celles posées sans tomber sur un Skull.

Skull. C’est simple et efficace. On comprend tout de suite et on s’amuse vraiment bien.
Bilan : Stefano a (enfin) gagné et en plus il l’a acheté avant d’y jouer 😉
Miam Miam
Après cela, on avait réservé dans un petit restaurant très sympathique, dont je me souviens plus le nom, et Daniel a enfin pu manger sa soupe de poissons !!

Le Off ?? Pas ce soir non plus… on est trop fatigué… au grand désespoir de Rohan qui voulait continuer pour cette dernière soirée Cannoise.
Mais quelle belle journée !! Ça vous a plu ?
Et à bientôt pour la 4ème et dernière journée.
Très très belle journée. La foule était à son comble mais nous avons finalement joué sans attendre ou très peu.
Un grand merci à Daniel 👍🏼, jamais à cours de ressources, qui s’est improvisé animateur très efficace pour lire les règles de Explorateurs de la Mer du Nord et nous les expliquer en 5 Minutes car il n’y avait encore personne sur le stand.
Champions of Midgard et Fairy Tile ont été de belles surprises pour moi. Un tout petit b-mol pour les explications parfois un peu confuses, parfois un peu fausses de l’animateur de Rising Sun qui n’a pas rendu la partie très passionnante mais pour un premier test, on a tous vu je crois que le jeu en a sous le pied.
Et puis on s’est à nouveau bien marré toute la journée. 😁
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Merci Stéphane pour ce chouette commentaire 👍
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Oh oui et encore oui.
Ce festival, c’est génial. Et quel plaisir de jouer et encore jouer.
En me faisant revivre cette journée, Daniel, je crois que j’ai eu un petit faible pour « Champions of Midgard ».
Malgré une partie désastreuse, j’ai apprécier ce jeu de dé, de carte, de combat et de placement d’ouvrier (le mélange peu être indigeste, mais la ca tourne parfaitement). Et il faut dire que les explications chez « Don’t Panic Games » sont TOP.
Rising Sun, un bon gros jeu avec bcp d’interaction, ca c’est du bon…. à suivre.
S.
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C’est vrai que Midgard m’a laissé une presque meilleure impression que les pillards. Faudrait le retenter une fois… qui l’achète ? 😬
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… En rupture de stock pour la version française sur Philibert…
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Okkazeo peut-être…
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