Il y a deux jeux dont tout le monde parle en ce moment et qui sont au top des ventes dans les boutiques physiques ou en ligne. Et le Seigneur des Anneaux : Le Destin de la Communauté est l’un d’eux. D’ailleurs, à l’heure où je vous parle, il est quasi en rupture de stock partout. On ne présente pas le monde de Tolkien, ni le système Pandemic de l’auteur, Matt Leacock, autour duquel le jeu est bâti. Mais alors on va parler de quoi dans cet article ?
On va parler de l’immersion dans un jeu, d’une aventure du début à la fin, et d’une mécanique fluide qui donne envie d’y revenir. Ça vous tente ?
Il y a des jeux qui marquent une existence. Oui. Rien que ça. Pandemic Legacy, peu importe la saison, en fait clairement partie. Un jeu ? plutôt une aventure ! une odyssée qui dépasse le cadre ludique : une coopération de tous les diables, une empoignade entre des personnes prêtes à vivre quelque chose ensemble. Parfois des tensions, parfois de la chance, du chaos et de l’audace. Pandemic Legacy, c’est une épreuve collective qui reste gravée à jamais.
On entame cette saison 11 avec la 16ème partie de Pandemic Legacy Saison 2, avec Sam, Minh, Stéphane et Bob. Nous voilà déjà en novembre. L’aventure touche bientôt à sa fin : encore 4 parties au maximum, 2 au mieux. Pas d’inquiétude, aucun spoil ici, seulement un récit pour vous donner envie de vivre, vous aussi, des moments inoubliables. C’est par ici…
Oui, on termine cette saison 10 par un autre jeu avec une thématique forte de l’espace. SETI : Recherche d’Intelligence Extraterrestre est un jeu de Tomáš Holek, francisé par Iello. SETI ? Le programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) est une initiative scientifique qui cherche à détecter des signaux provenant de civilisations extraterrestres en analysant les ondes radio et autres formes de communication émanant de l’espace. Et c’est ce que nous allons faire dans ce jeu, scanner le système solaire / l’univers et envoyer des sondes spatiales sur des planètes (un peu comme le programme Voyager). Notre seul objectif (à part gagner bien sûr) ? découvrir des traces d’extraterrestres et tenter de communiquer avec eux.
Autant vous prévenir tout de suite, c’est un jeu expert. Mais les règles sont diaboliquement simples. Mais les possibilités sont innombrables. C’est un jeu à l’immersion profonde. Oui, vraiment. C’est un jeu avec 138 cartes toutes différentes (un peu comme Terraforming Mars et Ark Nova). Pas vraiment de place à la chance ici, c’est stratégique et c’est opportuniste. Vous allez comprendre pourquoi en lisant la suite. Qu’ont réalisé Tchi, Minh et Bob ? Allez !
Et nous voici arrivés au cycle final de cette saison 10, avec l’espace. Espace, frontière de l’infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d’autres civilisations et, au mépris du danger, reculer l’impossible.
Tout amateur de Howard Philips Lovecraft sait que sa ville natale et funeste est Providence, capitale du Rhode Island. Au détour d’un voyage dans le Massachussetts, je me suis rendu dans cette ville pour rendre un hommage à cet illustre Monsieur, auteur de renom, personnalité complexe et paradoxale de la littérature fantastique… Au bout de sa plume, il a su bâtir un univers d’une horreur inégalée, mettant à mal la suprématie de l’humain au détriment de puissances qui nous échappent.
Tout commence au cimetière Swan Point à Providence
Né un 20 août 1890 et mort le 15 mars 1937, son bref passage sur Terre se termina entre souffrances de la maladie et manque de reconnaissance de son œuvre. Il fut inhumé au cimetière Swan Point à Providence (Rhode Island) et son nom figure sur le monument familial, aux côtés notamment de ses parents.
Le monument familial
En arrivant sur ce site funéraire, j’ai cherché en moi le souvenir du tout premier vertige, la première fois où j’ai croisé le regard de l’indicible : ma rencontre inaugurale avec Cthulhu, la morsure d’un chien de Tindalos, une fuite éperdue à travers l’Égypte dans les Masques de Nyarlathotep, ou encore cette peur du vide qui plane sur les Montagnes Hallucinées. J’avais peut-être 13 ou 14 ans. C’était il y a longtemps…
Les Châteaux de Bourgogne, quoi encore ?! Oui. Ce jeu est beau (quoique ça dépend quelle version). Ce jeu est bon. Les Châteaux de Bourgogne, c’est le genre de jeu qui te fait aimer poser un hexagone comme si tu étais en train de bâtir une cathédrale. T’as un matériel tout pété (dans sa version remastérisée par Awaken Realms) et le cerveau tourne comme une montre suisse. A chaque tour, après avoir pesté contre ton lancer de dés, tu as l’impression de faire un coup de génie alors que t’as juste pris un cochon ou posé une mine. Grandiose.
Déjà joué en saison 9, quelques photos et commentaires nous transportent dans une partie pas comme les autres…
Dimanche 2 mars 2025, 7h09. Dernier jour. Une pointe de tristesse nous envahit, comme une vague qui nous submerge doucement. On sait que la journée qui nous attend marquera la fin de cette parenthèse magique, qu’à partir de demain, on devra affronter le train-train quotidien, retrouver le rythme effréné et les obligations. L’hôtel sera bientôt derrière nous, tout comme ses fameux petits déjeuners. Mais, avant de plonger dans la routine, on sait qu’il nous reste encore cinq longues heures à savourer. Cinq heures pour profiter encore un peu de l’ambiance, des découvertes, des rencontres. Alors, on se prépare avec entrain, on se motive, et malgré la nostalgie qui pointe, on se lance à fond dans cette dernière journée, prêts à en tirer le meilleur avant de repartir.
La douceur matinale (mais quelle chance avec la météo quand même) nous accueille et on se dirige vers l’entrée où la traditionnelle foule s’agglutine vers les entrées.
Cette année, elle ne marche pas seule.
Le dimanche, on en profite généralement pour jouer, bien sûr, mais surtout prendre le temps de tout voir et savourer les moments. Suivez le guide !
Samedi 1er mars 2025, 8h36. Journée historiquement la pire de tout le festival : tout le monde est là – les experts, les casuals, les amateurs, les familles, les curieux, les pros – et ça se ressent, c’est bondé de partout ! Mais on y trouve toujours notre compte malgré tout. Plusieurs jeux sont à tester. Tout le monde a un objectif plus ou moins précis.
Vous pouvez compter, on est 11 et au grand complet 🙂
On tente le diable ? on court ? L’attente de l’ouverture du FIJ, ça reste toujours un vrai dilemme pour nous. D’un côté, il y a ce jeu super demandé, celui que tout le monde a repéré, mais qui se trouve à l’autre bout du palais, à des années-lumière de là. De l’autre, il y a ce jeu plus près, un peu moins prisé, mais on sait qu’il risque d’être saturé en un rien de temps aussi. Et puis, il y a l’option tranquille : laisser tomber la chasse au jeu et fuir la foule pour aller où ça nous chante, dans un coin plus calme, où on pourrait peut-être dénicher une perle rare loin de la cohue. Suivez le guide !
Vendredi 28 février 2025, 7h44. L’aube dorée éclaire la Croisette et, déjà, une marée de passionnés se presse devant le Palais des Festivals. Ici, l’attente est comme un jeu : certains battent les cartes de la patience, d’autres lancent des dés invisibles pour savoir qui trouvera la meilleure table en premier. Les stratèges affûtent leur plan d’attaque, les deck-builders empilent mana sur mana et les experts en placement optimisent chaque mètre carré de trottoir. Oui, c’est le grand jour, le jour de l’équation ludique « Badges Pros + Pass Privilège + Billets publics = Grosse foule ». Dans cette foule, pas de perdants, juste des joueurs prêts à tirer la meilleure carte de la journée : une entrée tant attendue dans le temple du jeu (et quelques frustrations quand même quand la table convoitée est déjà prise… oui).
9h00, c’est l’ouverture des portes et tout le monde fonce comme si une édition collector de l’As d’Or était offerte aux 100 premiers. On vise une grosse table pour un bon jeu expert, mais c’est la débandade : tout est déjà pris d’assaut. À neuf joueurs, c’est mission impossible et en moins de deux minutes, on est tous éparpillés dans la foule, perdus, hésitants, cherchant une solution.
L’équipe des « Pass privilège »
Alors je disparais. Petite manœuvre discrète, repérage express… et bingo ! Je réapparais, bondissant au milieu du groupe en criant « J’ai 2 tables pour nous tous !! ». Reste plus qu’à regrouper tout le monde et à s’asseoir avant qu’un autre groupe nous grille la place ! Suivez le guide !